Connue couramment sous l’expression « mauvaise haleine », l’halitose atteint la moitié de la population occidentale. Ce désagrément honteux se trouve être d’origine buccale dans plus de 70% des cas ; mais l’halitose ne provient pas toujours de l’intérieur de la cavité buccale. En effet, la mauvaise haleine peut être d’origine différente : affections ORL, digestives, pulmonaires, rénales, endocrines, métaboliques, iatrogènes ou autres. Néanmoins, dans la plupart des cas, l’halitose est provoquée par une gingivite, une hygiène buccale insuffisante, les caries, les infections dentaires, débris alimentaires retenus, ou encore l’odeur de l’enduit lingual. Le patient lui-même ou le dentiste peut réaliser un test organoleptique pour trouver la source de l’odeur : l’air sortant de la bouche ou du nez ; la salive, la plaque dentaire, ou encore l’enduit sur la partie arrière de la langue. Selon l’origine de l’halitose, le traitement peut différer d’un cas à un autre : détartrage, traitement des caries ou des parodontopathies, amélioration de l’hygiène buccale : brossage régulier, utilisation de fil dentaire, d’hydropulseur, de gratte-langue ou de solution buccale antimicrobienne.
L’halitose peut également être évitée en soignant ses habitudes alimentaires : réduire ou éviter la consommation d’alcool et de tabac, de même que l’ail et l’oignon crus.
